Jeunessemarocaine

Alain Gillot affirma : « un peuple qui prend ses enfants par la main est un peuple qui vivra longtemps ». Aussi sont-ils un ingrédient clé pour la prospérité d’un pays, et par conséquent, la promotion de leurs droits devra bel et bien être considérée comme étant une priorité : protection, scolarisation, affection familiale, soins médicaux, jeux… bref tout ce qui donne à l’enfance le gout des plaines fleuries. Pourtant 120 millions d’enfants dans les rues actuellement faisant face à l’esclavagisme, viole, violence et délinquances… 32000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour pour des raisons médicales évitables, 130 millions d’enfants privés de tout accès à l’école, 60 millions d’enfants effectuent des taches dangereuses…..
Dans ce champ, les ONG se révèlent d’une importance ample soutenant le gouvernement pour venir en aide à ces marmots, notre futur. Et l’Unesco porte aide à 319 de ces associations autour du monde afin de travailler ardemment pour donner vie à la charte des enfants de la rue : _droit à la vie et non à la survie
_droit à l’affection et non à la pitié
_droit au respect et non au rejet
_droit à l’effort et non à la charité
_droit à l’aide et non à l’assistance
_droit à l’enfance et non à l’exploitation
_droit à une voix
Je ne suis pas dans cette article en train de réclamer une solution pour une terre verte, ou protester l’utilisation de l’or noir au lieu de l’électricité, ni résoudre une dispute entre générations qui n’est guère qu’une preuve d’intérêt que porte l'une pour l'autre…je suis ici pour crier ma gorge invitant les jeunes d’âge et d’esprit avec tout leur enthousiasme, espoir, patience, douceur printanière, leur croyance dans les miracles et l’impossible, leur capacité à supporter les labeurs et l’engagement ainsi que construire le mystérieux, indispensable et évident pont de communication ; à participer autant que bénévole en assistant à des cours pour ces petits : maths, langues, informatique…fournissant des soins médicaux préliminaires, prêtant une oreille consciente et sympathique…afin d’inverser la situation dramatique et précaire créant non une planète d’eldorado mais tolérable pour pouvoir y vivre.
Certes, je dis « « « OUI » » » pour les enfants car avec un grain de malchance, ça aurait pu être moi.